Prof. Aaida Mamuji | Les humains du COVID-19
Les scientifiques canadiens des universités et des hôpitaux de recherche d'un océan à l'autre ont reçu le feu vert de l'administrateur des subventions, l'Institut canadien de la recherche en santé (IRSC).
Aaida Mamuji, membre du MAC et professeure adjointe de l'Université York, est une chercheuse qui explore les tentacules sociaux de grande envergure de la pandémie du COVID-19.
Mamuji cherche à déstigmatiser les communautés chinoises face à la crise et à prendre des mesures pour lutter contre la vulnérabilité sociale à Toronto et à Nairobi, au Kenya.
«Ce n'est pas seulement une urgence sanitaire», déclare le professeur Aaida. «Les Chinois ont été victimes d'intimidation à l'école, de harcèlement sur leur lieu de travail et de préjugés en général», a-t-elle déclaré.
Le professeur Aaida ajoute que «la stigmatisation exacerbe en fait la propagation des maladies infectieuses». «Si les gens sont stigmatisés, ils peuvent ne pas consulter un médecin.» La communauté chinoise a été confrontée à des retombées similaires pendant le SRAS.
Prof. Aaida Mamuji a obtenu son doctorat en administration publique de l'Université d'Ottawa. Elle a également obtenu sa maîtrise ès arts en études de la mondialisation de l'Université McMaster et un baccalauréat ès sciences avec distinction de l'Université de Toronto. Avant d'accepter un poste de professeur à l'Université York, Aaida a également travaillé comme conseillère politique au Département des affaires étrangères, du commerce et du développement, et a été la coordonnatrice principale des résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les questions humanitaires au Soudan et au Soudan du Sud.
Vous pouvez lire l'entrevue du Toronto Star avec Aaida ici.