Réflexion sur notre Masajid post-Ramadan 

Il y a deux ans, il y avait des débats et des inquiétudes dans la communauté concernant la fermeture de masajid pendant le covid. Certains craignaient, peut-être légitimement, que certains musulmans ne s'habituent simplement à l'idée de ne pas aller à la mosquée. 

Lors de notre premier Ramadan complet hors de la pandémie, notre masajid s'est rempli jusqu'aux murs. Le niveau d'engagement affiché dans chaque ville a largement dépassé les chiffres pré-covid. C'est le signe d'un éveil oummah qui reprend sa place inchaAllah. D'année en année, nos masajid grandissent, les activités se développent et la communauté mûrit à bien des égards. Pour cela, nous sommes reconnaissants à Allah subhanahu wa tala. 

En tant que gardiens des institutions de la communauté, il est de notre responsabilité de réfléchir à nos efforts pendant le Ramadan et d'examiner comment nous pouvons améliorer les expériences de notre communauté. Nous devons aider la communauté à maintenir le sens de la spiritualité et le but atteint pendant le Ramadan. 

Un aspect important du Ramadan au masjid est qu'il s'agit d'une affaire de famille holistique. Les services éducatifs religieux doivent répondre aux besoins de toute la famille. Notre engagement religieux renforcé devrait nourrir un esprit de renouveau qui renforce notre foi, nous amène à servir à la fois nos communautés musulmanes et canadiennes en général, et nous permet de partager le vrai message de notre deen. 

Une autre opportunité importante qui nous attend est de trouver des moyens d'ouvrir notre masajid à nos voisins, où nous pouvons favoriser la compréhension de notre foi et collaborer pour surmonter les préjugés et les défis sociaux. Nous devons trouver des approches novatrices de la da'wah et de la propagation du message authentique de l'islam. 

Rien de ce qui précède ne vient facilement, et je fais appel à votre soutien et à votre engagement dynamique dans tous les masajid de notre communauté pour en faire une réalité inchaAllah.  

En guise de réflexion finale, l'Aïd sert de célébration communautaire de nos engagements spirituels et de nos réalisations au cours du mois sacré. Malheureusement, la tentative de l'ARC de définir les activités religieuses pour notre communauté a jeté une ombre négative. La MAC conteste cela devant les tribunaux et continuera d'insister sur notre droit de pratiquer notre deen sous toutes ses formes, y compris la célébration religieuse de l'Aïd. C'est notre devoir commun en tant que communauté de nous assurer que chaque membre expérimente le bonheur et la connexion qu'apporte l'Aïd, nourrissant ainsi sa spiritualité et son sens de la communauté tout au long de l'année. 

En ces jours entre le Ramadan et le Hajj, je demande à Allah de nous accorder la capacité de Le servir ainsi que Son peuple.

Ton frère,  

Abdullatif Bakbak Président-exécutif de la MAC